1 février 2021

Comment soigner un spondylolisthésis ?

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Vous vous posez la question : comment soigner un spondylolisthésis ? Alors vous êtes au bon endroit ! Dans cet article nous vous présentons toutes les clés vous permettant de comprendre les tenants et aboutissants de cette pathologie : les symptômes, les conséquences pour le patient, les risques le traitement à préconiser et enfin vers qui vous tourner si vous êtes vous même touché.

Qu’est ce qu’un spondylolisthésis ?

Un spondylolisthésis est caractérisé par un glissement d’une vertèbre par rapport à une autre, en avant ou en arrière et ayant ainsi des répercussions sur toute la colonne vertébrale.

Il touche généralement les sportifs de haut niveau étant amenés à adopter des postures cambrées ou des rotations de la colonne vertébrale.

Plusieurs causes et facteurs de risques peuvent engendrer un spondylolisthésis :

obésité, diabète, alcoolisme, tabagisme, toxicomanie, arthrite, traumatismes, maladie du foie, maladie sanguine, tumeur, certains médicaments etc.

Les 3 types de spondylolisthésis

Il subsiste ainsi 3 types de spondylolisthésis :

  • un spondylolisthésis arthrosique ou spondylolisthésis lombaire dégénératif est secondaire à l’apparition d’une arthrose des articulations.
  • un spondylolisthésis lombaire par lyse isthmique : communément appelée “fracture de fatigue”, apparaît à l’adolescence ou à l’âge adulte à la suite d’ une sollicitation excessive de la colonne vertébrale.
  • un spondylolisthésis lombaire dysplasique : causé par une malformation congénitale (ce cas est tout de même moins répandu).

Les symptômes

En fonction de la cause d’apparition, les symptômes vont différer tant par leur nature que par leur intensité.

Un spondylolisthésis peut ainsi  être accompagné de plusieurs symptômes :

  • des douleurs : le patient atteint de spondylolisthésis peut ressentir des douleurs (ce n’est pas tout le temps le cas)
  • une sciatique : douleur importante dans les membres inférieurs le long du nerf sciatique. On parle de lombosciatique lorsque le patient présente également une lombalgie.
  • une lombalgie : survenant de manière progressive, nous retrouvons le plus souvent chez la plupart des personnes atteintes de spondylolisthésis des problèmes de lombalgie**.**
  • une cruralgie peut également apparaitre. Il s’agit d’une compression du nerf crural. Cela donne une douleur de la face antérieure de la cuisse et du pli de l’aine. on parle alors de lombocruralgie si une lombalgie est associée.
  • un syndrome de la queue de cheval : atteinte des nerfs dans le bas du dos, cause également plusieurs troubles sensitifs, moteurs ou génitophinctériens (difficultés à uriner ou au contraire des envies urgentes, activité sexuelle perturbée etc.)
  • une paralysie

Quel traitement ?

Afin de déterminer la présence avérée d’un spondylolisthésis chez un patient et son degré de gravité, la radiographie du rachis lombaire est requise. Des examens complémentaires sont ensuite menés :

  • un scanner : permettant d’observer la fracture de l’isthme
  • une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) : permets une meilleure compréhension et une meilleure visibilité de la compression exercée.
  • l’électromyographie : analyse l’état de santé des muscles et des cellules nerveuses les contrôlant ; uniquement si le patient présente des symptômes légers ou s’il ne présente pas l’ensemble des symptômes liés à un spondylolisthésis.
  1. Un traitement de la douleur en premier lieu

Tout comme une hernie discale (lien article), un traitement symptomatique de la douleur est recommandé : prise d’anti-inflammatoire et d’antalgique.

Peuvent être associés des corticoïdes sous forme d’infiltrations, des antidépresseurs ou encore des neurotropes.

De la rééducation également est à prévoir en cas de spondylolisthésis.

On retrouve également :

  • les ceintures lombaires et corsets
  • la kinésithérapie
  • les rhyolyses articulaires postérieures
  • l’acupuncture
  • la mésothérapie
  • l’ostéopathie
  1. L’opération chirurgicale d’un spondylolisthésis

La chirurgie est envisagée, en cas de douleurs persistantes malgré votre traitement ou en cas d’apparition de troubles physiologiques ou moteurs.

Le déroulement de l’opération

L’opération chirurgicale sous anesthésie générale, consiste alors à ôter la compression du nerf du canal rachidien exercée par le glissement des vertèbres. On parle alors de laminectomie : une incision est en effet  réalisée dans le bas du dos pour libérer les racines nerveuses le long de la colonne vertébrale.

S’en suit alors dans une grande partie des cas d’une arthrodèse : fusion de tout ou partie des deux vertèbres concernées grâce à une greffe osseuse. Cette greffe est généralement prélevée localement au niveau du bassin et permet de réaliser un pont osseux favorisant ainsi la fusion des deux vertèbres.

Pour cela, une ostéosynthèse est souvent réalisée en vue de consolider et immobiliser les différents segments (au moyen de vis, tige, plaques ou agrafe), le temps que la consolidation osseuse se fasse.

Enfin, une deuxième opération peut être envisagée pour compléter la greffe si nécessaire.

Les risques

Toute intervention chirurgicale comprend bien évidemment des risques. En voici quelques uns dans le cadre d’une opération pour soigner un spondylolisthésis :

  • rupture ou démontage du matériel d’ostéosynthèse : la consolidation osseuse (processus qui dure en moyenne entre 12 et 18 mois) peut ne pas prendre et une deuxième intervention est alors nécessaire.
  • hématome
  • infection
  • persistance de la douleur : en effet si la compression des racines nerveuses a été trop longue ou trop sévère, il est possible que le patient continue de ressentir des douleurs. Cela peut demander encore quelques semaines de prise d’antalgiques avant la diminution des douleurs.
  • problèmes intestinaux
  • hémorragie
  • complication neurologique

Et après ?

Suite à une opération, le temps d’hospitalisation moyen est de 3 à 5 jours. dès le retour en chambre, le patient peut se lever, marcher s’assoir. La majorité des patients sont également en mesure de se lever au bout de 48 h. Un arrêt de travail de 3 mois est à prévoir.


Le recours à la chirurgie n’est pas obligatoire pour soigner un spondylolisthésis. En revanche, si la prise d’antalgique et d’anti-inflammatoire ne suffit pas et si la douleur persiste ou que d’autres symptômes apparaissent, l’option chirurgicale est à envisager en dernier recours. Pour ce faire, optez pour des spécialistes en chirurgie du rachis, comme au centre de chirurgie du rachis de Bordeaux. Précurseur, le Dr Destandau inventeur de l’Endospine a notamment formé personnellement le Dr Rué et le Dr Amélie exerçant dans ce centre. Cette dernière a recourt aux dernières technologies et utilise notamment la navigation per opératoire, c’est à dire un système de scanner per opératoire pour assurer la sécurité de positionnement du matériel. Accompagnées d’une équipe ultra qualifiée et bénéficiant d’un centre à la pointe de la technologie tout en mettant en avant le bien-être du patient, c’est l’assurance pour vous de bénéficier des meilleurs soins possibles en cas d’opération chirurgicale pour soigner votre spondylolisthésis. Contactez-nous dès maintenant ici.

 

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